mercredi 28 juin 2017


 L’humour de défi,

celui du condamné à mort qui monte sur l’échafaud un lundi, 
en trébuchant à la 1ère marche,déclare sans perdre la tête :

« Voilà une semaine qui commence bien ! »




L’HUMOUR de RESISTANCE, c’est quoi ?
                             
Chaque année, la Maison du Rire et de l'Humour décerne ses 2 prix: le  " Prix Humour de Résistance " et "Le Prix du Livre d'Humour de Résistance" attribués à des personnes ou  groupe de personnes physiques ou morales et à des oeuvres littéraires dont l’état d’esprit, l’attitude et le  comportement, face à une situation de pression forte, d’oppression ou de  tentative de soumission contre leur gré, que ce soit à caractère politique,  militaire, socioculturelle, économique ou physique, auront manifesté, témoigné  et exprimé fondamentalement, irréductiblement et de manière permanente une résistance forte essentiellement activée, véhiculée,  exprimée et soutenue par l’humour, le sens de  l’humour, la dérision et le rire dans toutes  leurs dimensions et champs, le tout porté par une ferme volonté de renverser  cette situation et d’en supprimer irrémédiablement tous les effets.
Ces  prix ont pour seul et unique but de récompenser des " personnalités et association, parmi bien d’autres personnes, qui ont exprimé  un jour, dans leur vie ou dans leur oeuvre , et souvent l’ont adoptée, une fois pour toutes, une attitude forte et significative de résistance par les armes avérées de reconstruction massive que constituent  l'humour et le rire, face aux divers aléas et malheurs de la vie que sont en particulier la maladie, le handicap, la mort, les souffrances morales, l’oppression politique avec tout ce que cela peut comporter, la bêtise humaine pour ne pas dire la sainte connerie,  …. !"
Et, au delà de cette reconnaissance,  de partager et promouvoir en ces périodes si bouleversées et si grisâtres l'esprit même de " l'Humour de Réisistance " et de ses valeurs avérées et reconnues,  résumé en cette phrase largement inspirée par le grand Jacques Brel: " Quand on n'a que l'Humour pour unique secours.....! "
Rire face a la mort
" L'Humour de Résistance "
à son niveau les plus élevé et le plus sublime:
Fortuno Sorano,
compagnon de Zapata et Pancho Villa pendant la révolution mexicaine, devant son peloton d'exécution.

La pose souriante et décontractée du révolutionnaire face à sa mort imminente ne peut que soulever la perplexité et l'admiration.

 Encore un homme de courage qui a su vivre et mourir dans l'honneur et la dignité!

 « L’humour est l’arme ultime de l’individu face à une société contre laquelle vous êtes acculé, c’est le trait d’humour qui s’exprime chez l’individu confronté au pire.

Je vois cette image d’un partisan de Zapata adossé au mur et attendant son exécution qui sourit au peloton ».


Gérard Mordillat

Auteur du Livre

 " La Brigade du Rire" ,

Prix du livre d'Humour de Résistance 2016

décerné par la Maison du Rire et de l'Humour

                   Affiche mordillat 1

                          Prix humour de resistance laureats 2

                    PRIX HUMOUR                        de RESISTANCE 

et du 

                      LIVRE D'HUMOUR                        de RESISTANCE 

2017

La Maison du Rire et de l’humour 
a décidé de décerner son


11ème «  Prix Humour de Résistance 2017» 
à 
Hanuš Hachenburg














pour sa pièce























                                     " ON A BESOIN D'UN FANTOME "
Un exemple sublime de " théâtre concentrationnaire clandestin,
où l'humour devient une arme de vérité".
Hanus hachenberg 
Il s'agit cette fois de celui d'un enfant de 13 ans , Hanuš Hachenburg, Interné dans le ghetto de Terezín à l’âge de treize ans, écrivant clandestinement une pièce pour marionnette intitulée " On a besoin d’un fantôme" une réécriture bouffonne du nazisme qui se rit des bourreaux et de leurs complices.
Interné dans le ghetto de Terezín à l’âge de treize ans, où il y a écrit clandestinement une pièce pour marionnette intitulée " On a besoin d’un fantôme ", une réécriture bouffonne du nazisme qui se rit des bourreaux et de leurs complices, un exemple sublime de " théâtre concentrationnaire clandestin, où l'humour devient une arme de vérité".



Voyez ce lien:

Cette pièce pour marionnettes, sortie tout droit de son imagination raconte l'histoire d’un roi, Analphabète 1er, qui veut absolument que tout le monde pense comme lui et, dans le but d’épouvanter ses sujets, décide de créer un fantôme d’Etat.
Les Saucissons Brutaux, qui constituent sa garde rapprochée, arrêtent toutes les personnes de plus de soixante ans, afin de récupérer leurs ossements qui serviront à fabriquer le fantôme.
Honza, un gamin, livre son grand-père famélique pour le bien de la nation.
Et la mort ne fait plus peur.
Ce prix, décerné à titre posthume, Hanus Hachenburg étant décédé à Terezin en 1944, sera officiellement remis à Madame Claire Audhuy qui préparant une thèse sur les camps de concentration nazis, a découvert ce précieux texte, l’a édité  et a décidé de monter cette pièce qui sera représentée dans le cadre du 2 ème Festival d’Humour de résistance, au printemps prochain, au cours duquel sera remis ce prix.
Hanus Hachenberg  se trouvait en 1943 au camp de concentration de Terezin, en, ce qui était encore, Tchécoslovaquie. C' était un camp-ghetto de transit où étaient internés ceux qui étaient destinés à Auschwitz-Birkenau.
Hanus hachenburg photo